Événements agriculture

2ème rencontre des agriculteurs du territoire

Mardi 5 mars 2019 à partir de 14h

Toujours dans la suite de la Fête de la Montagne Limousine à Lacelle, nous vous invitons à une nouvelle rencontre sur l’acquisition collective du foncier agricole, pour poursuivre la réflexion qui s’est entamée le 22 janvier dernier, liée à l’expérience de la Tontinette d’Ariège . L’idée est d’avancer plus concrètement sur ce qu’il serait à mettre en oeuvre sur la montagne limousine. (voir notes ci-dessous)

Cette rencontre aura lieu au Peu du Tour chez Vincent et Bertane, le Mardi 5 mars 2019 à partir de 14h.Ce sera aussi l’occasion de revenir sur l’idée de créer un réseau d’entraide et de remplacement agricole sur le territoire, qui a été évoqué lors de la première rencontre, et de travailler dessus.

Pour se rendre au Peu du Tour (commune de Gentioux): en partant de Lachaud , prendre la direction Gentioux sur la D8, et au bout de 2 kms environ, un carrefour de pistes, prendre la 2e piste à gauche (celle qui va longer la route). Ou venant de Gentioux, direction Royère-de-V, toujours sur la D8, ce sera au bout de 5kms environ, au carrefour à droite.
Si besoin Tel Bertane: 07 83 40 34 46

à bientôt! pour le groupe, 
Clément

Note : appel à réunion du 22 janvier

Proposition de rencontre avec des membres de la Tontinette d’ariège!
qui souhaitaient mettre en commun de l’argent pour acquérir de la terre
et la mettre à disposition de celles et ceux qui veulent la travailler.
Concrètement cette association a pris la forme d’un Groupement Foncier
qui démarre et poursuit depuis trois ans acquisitions et installations
s’est crée la tontinette, et à quelles difficultés d’accès à la terre
Quel sens à fabriquer de la terre agricole collective, et selon quelles
paysannerie cela vient-il s’adosser?
Quelles sont leurs difficultés, et les questions que cette expérience
Pour fabriquer la tontinette, nous sommes aussi allé.e.s rencontrer
notamment au pays basque. 
Cette rencontre est peut-être l’occasion d’imaginer quelque chose de
l’ordre d’une mise en commun de terres sur le plateau?

Rencontre entre paysans et acteurs de l’agriculture 27 novembre

Première rencontre 27 Novembre à 10h à Nedde (Chez Thivaud)

À l’occasion de la Fête de la Montagne 2018, a émergé l’idée de créer un moment de rencontre régulier entre paysan(ne)s et acteur(trice)s de l’agriculture du Plateau et d’ailleurs. Notre intention était de dépasser le cadre d’une rencontre annuelle où nous discutons à bâtons rompus pour ensuite retourner nous isoler les un(e)s des autres dans nos fermes. Notre proposition initiale est d’ouvrir un espace de rencontre mensuel (en tout cas en hiver) pour avancer ensemble vers la construction du Commun agricole à l’échelle du Plateau.

Nous ne voulons pas voir s’essouffler la dynamique née lors de la Fête de la Montagne. Pour cela, nous vous proposons une 1ère rencontre dès le mardi 27 novembre, à 10h chez Clément (vaches laitières et transformation) à Nedde (lieu dit chez Thivaud).

Le premier objectif est de se rencontrer, créer un espace et un cadre pour prendre un peu de temps de discuter, se connaître les un(e)s les autres… quelque soit la forme de nos pratiques agricoles (installés ou non, …)

Le deuxième objectif est de se réapproprier localement (ou non d’ailleurs) les sujets qui nous préoccupent en décidant et en incarnant des outils concrets (ou en faisant appel à ceux qui existent déjà)

Les thématiques de travail brossées pendant la fête de la montagne sont larges (cf plus loin). Pour pouvoir se concentrer et commencer à élaborer des outils concrets, nous vous proposons d’en retenir une qui correspond à la ferme qui nous accueille pour la prochaine rencontre

le temps de travail, le partage du travail, le travail en commun 

état des lieux de ceux/celles qui ont besoin d’aide, ce qui peut se partager, comment, ceux qui peuvent aider/remplacer, … à travers les témoignages de chacun(e) nous essaierons de brosser toutes les pistes (du service de remplacement à la banque d’entraide locale, entre agriculteurs ou avec d’autres habitants, …)

Le format proposé pour cette première est :

– rdv 10h, visite de la ferme,

– 11h-13h discussions sur le sujet, répartition du travail à faire et des suites à donner sur ce sujet.

– 13h-14h repas puis conclusion et choix d’un prochain sujet lié au prochain lieu d’accueil.

Chaque rencontre devrait se terminer par une discussion collective sur le prochain ordre du jour. À l’issue de cette discussion, un petit groupe devrait être désigné pour rédiger le compte-rendu de la présente rencontre et l’ordre du jour de la prochaine.

Il n’est pas nécessaire que tout le monde soit disponible à chaque rencontre. Il suffit qu’il y ait une bonne continuité dans les débats et la construction commune. Pour y parvenir, il sera nécessaire d’avoir de la qualité dans les ordres du jour et les comptes rendus (suffisamment complets, clairs et accessibles).

à très bientôt !

Rappel des thématiques soulevées lors de la fête de la Montagne :

1) Filière et autonomie alimentaire

1A) Trouver les moyens d’augmenter l’autonomie alimentaire des habitants et des structures locales (cantines scolaires, maisons de retraites, restaurants…) du Plateau de Millevaches. Doit-on construire un outil permettant à la fois de répertorier et distribuer les productions locales mais aussi de se projeter vers d’autres territoires afin de s’y approvisionner ?

1B) Développer des filières pour les productions du Plateau qui en ont besoin (viande, PPAM ?). On pourrait imaginer un modèle de filière qui, par sa nature autogestionnaire, permettrait de construire une coopération entre producteur(trice)s plutôt qu’une concurrence. On pourrait interroger le caractère hybride d’une telle filière : parce qu’elle accueille des productions professionnelles et vivrières mais aussi parce qu’elle pourrait proposer des solutions en filière courte (en relation avec l’outil proposé en 1A) et en filière longue (les paysan(nes) construisent ensembles des solutions de commercialisation en dehors du Plateau).

2) Fermes vivantes et travail en commun

2A) Acquisition du foncier

Comment et sur quelle base juridique acquérir et transformer du foncier agricole en Commun agricole ?

Doit-on construire un outil de veille foncière locale pour alimenter ce Commun ?

2B) Construire des fermes vivantes

Pour ce qui est d’une installation dans les normes avec parcours professionnel et DJA, il ne sert à rien de réinventer l’eau chaude. L’ADEAR fait bien ce travail. Il s’agirait d’envisager ici les installations hors normes et les installations hybrides (à la fois dans et hors des normes, si la chose est possible) à partir d’exemples concrets et connaissances juridiques.

3B) Le travail en commun

Développons notre imaginaire sur les moyens à notre disposition pour travailler ensemble et résoudre les conflits quand ils se présentent. On peut partir d’exemples concrets et s’interroger sur l’opportunité de construire des outils spécifiques (CUMA, groupe d’entraide…).

4B) Un réseau partagé entre pro & vivrier

Comment permettre aux non-installés de participer aux formations professionnelles alors que les cordons de la bourseVivéa se ferment.

Comment et pourquoi mettre en place un réseau d’échange entre pro et vivrier (échange de semences, de reproducteurs, d’infos…).

Télécharger l’annonce : Rencontre entre paysans le 27nov2018

Installation agricole sur le plateau – ateliers par thèmes

téléchargez le programme AGRICULTURE

Travail en petit groupe

Nous avons distingué 4 thèmes qui nous semblent englober les problématiques territoriales et offrant des possibilités d’action pour un avenir agricole de la Montagne limousine. Nous vous proposons d’y travailler en petits groupes en début d’après-midi.

1- Le foncier 

de l’accès à l’information qu’un terrain est en vente, du système de prix, de celui de la SAFER, de la PAC, à la sacro-sainte propriété privée face aux biens communs … la Terre est-elle juste un capital, un outil de travail ? Un espace emprunté à la nature, un organisme vivant ?

Comment se réapproprier le lien à la terre, de quel lien parle-t-on ?

Pouvons-nous trouver des modèles juridiques de gestion de terres communes, créer une dynamique d’achat collectif de foncier agricole pour y installer l’agriculture choisie par les habitant(e)s … ?

2- Transmettre sa ferme, s’associer pour partager le travail

le métier d’agriculteur en montagne est au quotidien un métier de solitude. Les modèles modernes sont très individuels. La charge de travail implique souvent un dévouement quasi intégral. Par ailleurs, une génération entière de soixantenaires part sans relève. Les jeunes candidats, s’ils sont « hors cadre » ne peuvent faire face à des rachats aussi élevés en début de carrière…

Comment repenser le travail ? Comment partager le travail ? Comment s’associer, s’entendre, communiquer ?

Trouver les lieux et les outils pour faire se rencontrer les paysan(ne)s, les accompagner dans leur problématiques serait l’objectif de ce groupe de travail.

3- L’administration, les normes, le revenu

Nous faisons face à une administration toujours plus complexe (le monde agricole est particulièrement kafkaïen), l’État et la grande distribution nous impose toujours plus de normes, les paysans ont moins de revenus, vivent moins bien, moins longtemps, …

Comment faire face aux normes, comment se réapproprier sa comptabilité, son modèle économique et être maître de son système de production ? Comment aider chaque ferme dans ses particularités et respecter la diversités des situations ?

4- Repenser les filières de production et les coopérations (travail, matériel, outils de production, ventes, …)

Quasiment toute la production alimentaire est aspirée par d’énormes structures non transparentes. Impossible de savoir d’où vient un produit, quelle est son histoire, impossible de remettre du vivant dans son assiette puisque l’aliment n’est plus relié. L’exemple de la viande bovine du plateau est caricatural.

Comment recréer des groupes de coopération entre producteurs, entre producteurs et consommateurs, entre producteurs et habitant(e)s d’un espace vécu en commun ? Des CUMA à revitaliser sur le plateau à la constitution d’une filière viande, céréales, … locale.

  • Synthèse des ateliers et suites à donner

En fin de journée, une personne de chaque groupe pourra synthétiser l’atelier auquel il a participé pour le plus grand nombre.

Nous déciderons ainsi des suites à donner à cette impulsion en lien avec les autres lieux de réflexion autour de la Fête de la Montagne : branche forêt, syndicat du plateau, …

 

Venez participer à l’installation agricole sur le plateau à la Fête de la Montagne 2018 !

 

La dynamique d’installation en agriculture n’est pas toujours simple : difficulté d’accès et coût du foncier quand on est « hors cadre », difficulté à trouver le(les) associé(e)s qui correspond(ent) à notre ferme, difficulté à transmettre sa ferme, ses savoirs-faire…

Si le métier d’agriculteur(trice) fait parfois rêver pour sa proximité avec le monde du vivant, les rythmes, il est aussi perçu comme une vie de labeur peu rémunératrice et donc peu attractive. La plupart des agriculteur(trice)s travaillent seul(e)s même si les outils de mutualisation des moyens, du travail et l’entraide leur permet de coopérer.

Avec un petit groupe de paysan(ne) et individu(e)s qui veulent agir pour l’agriculture sur le plateau, nous tenterons de soulever les problématiques de chacun(e) et surtout d’apporter des réponses concrètes : plate forme d’échange, réseau de parrainage, création d’outils de mutualisation paysanne, groupe de soutien administratif, foncière d’achat de terres agricoles, … tout est permis !

Aux agricult(rice)s, jeunes, vieux, néo ou ancrés,

Aux personnes qui se demandent simplement ce qu’ils mettent dans leur assiette ou à quoi le territoire ressemblerait sans agriculture,

Rejoignez nous à la fête de la Montagne le 29 septembre 2018 à partir de 10h à Lacelle

Contact si vous voulez participer à préparation en amont (Clément 0625074191, Hélène 0621112964)
Appel provenant de l’équipe d’organisation de la Fête de la Montagne, le Modef local et quelques individu(e)s.
La trame prévisionnelle
– 10h-12h : tour de table des participant(e)s en grand (ou petits) groupes (si on est trop nombreux) pour soulever les problématiques de chacun(e) par rapport à cela (que chacun(e) puisse dire où il en est, ce dont il aurait besoin par rapport à un moment comme cela)
-14h-15h30 : petits ateliers par thèmes avec comme objectif de proposer des outils concrets ou des positions pour l’avenir :
groupe accès au foncier (réfléchir à une foncière d’achat collectif, un groupe qui pourrait travailler sur les modèles juridiques de gestion de terres communes…)
groupe travail association/transmission : trouver des associé(e)s, partager la travail, transmettre, … (monter une plate forme d’échange de besoins/offre, organiser des cafés installation, …)
groupe solidarité/difficultés : problématique de l’administration, réponses face aux normes, galères financières, … (créer un groupe de soutien juridique, comptable, administratif, …)
groupe coopération (matériel, commercialisation) : revitaliser des CUMA, penser des investissements ensemble, des filières ensemble (débouchés viande, sarrasin, …)
– 15h30 -16h : synthèse des groupes et suites pour l’avenir : qui veut bien se lancer sur quoi.

Vers la construction d’un Commun Agricole sur la plateau

 

téléchargez le programme AGRICULTURE

 

     Requestionner et donner des réponses pour l’accès au foncier, la transmission des fermes, le travail en commun, les filières de production, le revenu des paysan(ne)s et la charge administrative.

    Discussion suivi dans l’après-midi, par des  Ateliers, discussions, échanges d’expériences et préfiguration de groupes de travail sur les questions agricoles sur le plateau de Millevache.

Éclairer un sombre tableau

400 agriculteurs se suicident chaque année, un département de surface agricole disparaît tous les 5 ans, des millions de volailles abattues pour « prévenir » le risque de la grippe aviaire…tous les jours ou presque, de nouveaux éléments viennent s’ajouter au triste constat du monde agricole.

L’agriculture a pourtant la mission primordiale de nourrir les humains en travaillant de concert avec le vivant. Les agriculteurs et agricultrices ont un rôle social et environnemental fondamental.

Plus localement, nous voyons le nombre de paysan(ne)s s’effondrer, les puissantes coopératives n’ayant plus rien de coopératif écraser les paysans dans tous les sens : des intrants à la vente d’animaux à peine élevés, des paysages se ferment faute de pastoralisme ou font l’objet de plus en plus de convoitise des spéculateurs de la sylviculture industrielle juteuse… et les habitants d’un territoire fournissant une herbe de haute qualité achètent de la viande en barquette du supermarché engraissé au bout du monde.

Comment retrouver un sens dans un système qui marche sur la tête ? Par où commencer, à quoi s’attaquer ?

Nous vous proposons de se retrouver le samedi 29 septembre à la Fête de la Montagne Limousine à Lacelle pour tenter de trouver des réponses.

Déroulé de la journée 

  • Tour de table et partage des problématiques de chacun(e)

à partir de 10h, nous vous proposons que chacun(e) exprime un ou deux sujets de travail sur les questions agricoles.  L’idée est de partager ce que l’on attend d’un moment comme celui-ci avec comme objectif de proposer des outils concrets ou des positions pour l’avenir.

  • Travail en petit groupe

Nous avons distingué 4 thèmes qui nous semblent englober les problématiques territoriales et offrant des possibilités d’action pour un avenir agricole de la Montagne limousine. Nous vous proposons d’y travailler en petits groupes en début d’après-midi.

1- Le foncier 

de l’accès à l’information qu’un terrain est en vente, du système de prix, de celui de la SAFER, de la PAC, à la sacro-sainte propriété privée face aux biens communs … la Terre est-elle juste un capital, un outil de travail ? Un espace emprunté à la nature, un organisme vivant ?

Comment se réapproprier le lien à la terre, de quel lien parle-t-on ?

Pouvons-nous trouver des modèles juridiques de gestion de terres communes, créer une dynamique d’achat collectif de foncier agricole pour y installer l’agriculture choisie par les habitant(e)s … ?

 

2- Transmettre sa ferme, s’associer pour partager le travail

le métier d’agriculteur en montagne est au quotidien un métier de solitude. Les modèles modernes sont très individuels. La charge de travail implique souvent un dévouement quasi intégral. Par ailleurs, une génération entière de soixantenaires part sans relève. Les jeunes candidats, s’ils sont « hors cadre » ne peuvent faire face à des rachats aussi élevés en début de carrière…

Comment repenser le travail ? Comment partager le travail ? Comment s’associer, s’entendre, communiquer ?

Trouver les lieux et les outils pour faire se rencontrer les paysan(ne)s, les accompagner dans leur problématiques serait l’objectif de ce groupe de travail.

 

3- L’administration, les normes, le revenu

Nous faisons face à une administration toujours plus complexe (le monde agricole est particulièrement kafkaïen), l’État et la grande distribution nous impose toujours plus de normes, les paysans ont moins de revenus, vivent moins bien, moins longtemps, …

Comment faire face aux normes, comment se réapproprier sa comptabilité, son modèle économique et être maître de son système de production ? Comment aider chaque ferme dans ses particularités et respecter la diversités des situations ?

 

4- Repenser les filières de production et les coopérations (travail, matériel, outils de production, ventes, …)

Quasiment toute la production alimentaire est aspirée par d’énormes structures non transparentes. Impossible de savoir d’où vient un produit, quelle est son histoire, impossible de remettre du vivant dans son assiette puisque l’aliment n’est plus relié. L’exemple de la viande bovine du plateau est caricatural.

Comment recréer des groupes de coopération entre producteurs, entre producteurs et consommateurs, entre producteurs et habitant(e)s d’un espace vécu en commun ? Des CUMA à revitaliser sur le plateau à la constitution d’une filière viande, céréales, … locale.

  • Synthèse des ateliers et suites à donner

En fin de journée, une personne de chaque groupe pourra synthétiser l’atelier auquel il a participé pour le plus grand nombre.

Nous déciderons ainsi des suites à donner à cette impulsion en lien avec les autres lieux de réflexion autour de la Fête de la Montagne : branche forêt, syndicat du plateau, …

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