Événements discussion

Retour sur la fête de la montagne

Une géographie urbaine

La géographie de Felletin est apparue aux participant·es de la fête, ses polarisations aussi (gare, centre ville, Beaumont). Nous avions formulé le souhait de ne pas trop « éclater la fête afin de garder quelque chose de dense ». Cela n’a pas été le cas. Malgré la signalétique, les 10 plans a0, plus d’un·e a eu l’occasion de se faire à une géographie un peu plus complexe que celle des villages.

Tout le monde n’est pas venu

C’est clair, ya pas d’ambiguïtés. Toute la population de Felletin ne s’est pas. On a pas eu l’énergie de faire le tour du pays. Il n’empêche que l’annonce de personnes du quartier de la gare de ne pas être à l’initiative sur l’organisation générale a permis à certain·es de venir, de s’impliquer, de se faire une place à Felletin. Celles et ceux qui sont venu·es ont trouvé leur compte j’ai envie de me dire.

Des petits moments de magie

Ya des petits choses, cette triple soirée techno, trad, boom, ces personnes qui viennent faire l’initiation au BAL, cette dernière bourée en cercle où Jean Marie et Chantal n’ont plus beaucoup d’espace pour jouer, ces banquiers qui prennent une bière en tenue de travail le samedi midi à la buvette laissant certains passant croire qu’il s’agit d’un « happening ». Ces barnums qui se démonte 5 mn après la fin de la plénière.

Cette soupe aux oignons, la fête ne serait pas la fête sans La Nouaille :>

La magie c’est important.

Plaisir à faire cet événement

S’appuyer sur des personnes dont tu sait qu’elles seront là. Savoir que, malgré les inconnues, ça va rouler c’est agrable. j’ai pas eu de fatigue organisationnelle pendant cet événement.

Du jeu dans les roulements

Certaines appréhensions « d’approriation de la montagne sur Felletin » m’ont semblées légitimes, j’en ai eu quelques unes mais étant donné le jeu dans les roulements de l’organisation, ya de l’espace pour que ça ne soit pas que ça, ça ne soit pas que la fête a néo ou écobourgeois ou encore à l’ésotérisme.

Pour la suite

Une taille à limiter Pas trop de monde, pas trop de logistique, yen a déjà pas mal Jouer plus Plus jouer, croiser un intervillage à la fête, je crois que ça peut être chouette. Nouveaux villages L’idée que les villages viennent en tant que village porter certaines briques me séduit bien (genre Gentioux vient gérer les buvettes). C’est une idée comme ça. France Bleu Creuse et La montagne Attention à passer par ces canaux, prévenir faire l’effort, ces médias qu’on les aiment ou pas touchent beaucoup de monde dans nos villages. Nous sommes le territoire? Dans notre contexte local, cette phrase me pose question. Dans l’absolu, cela me parle, localement, je crois plus à une vision moins hégémonique. Mille montagnes ! bonus pour la géographie de la montagne limousine
Walter Christaller, géographe, a créé la théorie des lieux centraux dans la première partie du XXs. Une théorie sur comment devraient s’organiser des structures humaines autour de centralités. Les villes en sont l’exemple caractéristiques

Télécharger l’article de Quentin P. en pdf

Apéro Tchatch à Saint Sulpice les bois

Parlons ensemble de la fête cette année lors du marché des producteurs locaux le vendredi 14 août 2020 19h dans la commune de Saint Sulpice les bois 19250

L’électro, avenir de la musique ?

Le Murmure des Anges  propose une conférence de Gérard Cogne-Bourdieu.

 

Vivre en commun(e)

Trop petite, trop vieille, trop couteuse, trop dépassée… Le discours ambiant nous persuade que « la commune rurale » se meurt et qu’il s’agit de l’achever rapidement.

Vue de la Montagne, la commune est pourtant l’espace, administratif certes, mais surtout humain dans lequel s’inscrivent assez spontanément des expériences et des actions politiques originales. Voisins, sans être forcément amis, c’est l’espace dans lequel on se croise, se réunit, dans lequel on se donne les moyens de réfléchir à une vie commune, de répondre à nos besoins et nos envies.

Pour éviter que le discours ambiant nous envoute, nous proposons donc un moment d’échanges sur les modes d’organisations et d’actions politiques que, élus ou pas, nous expérimentons. Une discussion sur les pouvoirs que l’on a, que l’on prend et que l’on se donne.

Commander collectivement une œuvre d’art : le programme Nouveaux commanditaires

Le Centre International d’Art et du Paysage de Vassivière vous propose une discussion avec  Guillaume BAUDIN, chargé des expositions pour le Centre international d’art et du paysage & le Secours Populaire 87

http://www.ciapiledevassiviere.com/

https://www.facebook.com/pages/Centre-international-dart-et-du-paysage-de-Vassivi%C3%A8re/578204655602856

Horizons 19 propose projection sur l’artisan alternatif

FILM débat

« Artisans d’un autre modèle de société Avec les petits paysans des Andes  »

Contenu du film de 56 mn

Quand le concept du « bien vivre », inscrit dans la nouvelle constitution de l’Etat plurinational de Bolivie, devient réalité sur un territoire de 14 communautés paysannes quechua dans les Andes.

«  Le bien vivre une alternative des peuples »

Installation agricole sur le plateau – ateliers par thèmes

téléchargez le programme AGRICULTURE

Travail en petit groupe

Nous avons distingué 4 thèmes qui nous semblent englober les problématiques territoriales et offrant des possibilités d’action pour un avenir agricole de la Montagne limousine. Nous vous proposons d’y travailler en petits groupes en début d’après-midi.

1- Le foncier 

de l’accès à l’information qu’un terrain est en vente, du système de prix, de celui de la SAFER, de la PAC, à la sacro-sainte propriété privée face aux biens communs … la Terre est-elle juste un capital, un outil de travail ? Un espace emprunté à la nature, un organisme vivant ?

Comment se réapproprier le lien à la terre, de quel lien parle-t-on ?

Pouvons-nous trouver des modèles juridiques de gestion de terres communes, créer une dynamique d’achat collectif de foncier agricole pour y installer l’agriculture choisie par les habitant(e)s … ?

2- Transmettre sa ferme, s’associer pour partager le travail

le métier d’agriculteur en montagne est au quotidien un métier de solitude. Les modèles modernes sont très individuels. La charge de travail implique souvent un dévouement quasi intégral. Par ailleurs, une génération entière de soixantenaires part sans relève. Les jeunes candidats, s’ils sont « hors cadre » ne peuvent faire face à des rachats aussi élevés en début de carrière…

Comment repenser le travail ? Comment partager le travail ? Comment s’associer, s’entendre, communiquer ?

Trouver les lieux et les outils pour faire se rencontrer les paysan(ne)s, les accompagner dans leur problématiques serait l’objectif de ce groupe de travail.

3- L’administration, les normes, le revenu

Nous faisons face à une administration toujours plus complexe (le monde agricole est particulièrement kafkaïen), l’État et la grande distribution nous impose toujours plus de normes, les paysans ont moins de revenus, vivent moins bien, moins longtemps, …

Comment faire face aux normes, comment se réapproprier sa comptabilité, son modèle économique et être maître de son système de production ? Comment aider chaque ferme dans ses particularités et respecter la diversités des situations ?

4- Repenser les filières de production et les coopérations (travail, matériel, outils de production, ventes, …)

Quasiment toute la production alimentaire est aspirée par d’énormes structures non transparentes. Impossible de savoir d’où vient un produit, quelle est son histoire, impossible de remettre du vivant dans son assiette puisque l’aliment n’est plus relié. L’exemple de la viande bovine du plateau est caricatural.

Comment recréer des groupes de coopération entre producteurs, entre producteurs et consommateurs, entre producteurs et habitant(e)s d’un espace vécu en commun ? Des CUMA à revitaliser sur le plateau à la constitution d’une filière viande, céréales, … locale.

  • Synthèse des ateliers et suites à donner

En fin de journée, une personne de chaque groupe pourra synthétiser l’atelier auquel il a participé pour le plus grand nombre.

Nous déciderons ainsi des suites à donner à cette impulsion en lien avec les autres lieux de réflexion autour de la Fête de la Montagne : branche forêt, syndicat du plateau, …

 

Venez participer à l’installation agricole sur le plateau à la Fête de la Montagne 2018 !

 

La dynamique d’installation en agriculture n’est pas toujours simple : difficulté d’accès et coût du foncier quand on est « hors cadre », difficulté à trouver le(les) associé(e)s qui correspond(ent) à notre ferme, difficulté à transmettre sa ferme, ses savoirs-faire…

Si le métier d’agriculteur(trice) fait parfois rêver pour sa proximité avec le monde du vivant, les rythmes, il est aussi perçu comme une vie de labeur peu rémunératrice et donc peu attractive. La plupart des agriculteur(trice)s travaillent seul(e)s même si les outils de mutualisation des moyens, du travail et l’entraide leur permet de coopérer.

Avec un petit groupe de paysan(ne) et individu(e)s qui veulent agir pour l’agriculture sur le plateau, nous tenterons de soulever les problématiques de chacun(e) et surtout d’apporter des réponses concrètes : plate forme d’échange, réseau de parrainage, création d’outils de mutualisation paysanne, groupe de soutien administratif, foncière d’achat de terres agricoles, … tout est permis !

Aux agricult(rice)s, jeunes, vieux, néo ou ancrés,

Aux personnes qui se demandent simplement ce qu’ils mettent dans leur assiette ou à quoi le territoire ressemblerait sans agriculture,

Rejoignez nous à la fête de la Montagne le 29 septembre 2018 à partir de 10h à Lacelle

Contact si vous voulez participer à préparation en amont (Clément 0625074191, Hélène 0621112964)
Appel provenant de l’équipe d’organisation de la Fête de la Montagne, le Modef local et quelques individu(e)s.
La trame prévisionnelle
– 10h-12h : tour de table des participant(e)s en grand (ou petits) groupes (si on est trop nombreux) pour soulever les problématiques de chacun(e) par rapport à cela (que chacun(e) puisse dire où il en est, ce dont il aurait besoin par rapport à un moment comme cela)
-14h-15h30 : petits ateliers par thèmes avec comme objectif de proposer des outils concrets ou des positions pour l’avenir :
groupe accès au foncier (réfléchir à une foncière d’achat collectif, un groupe qui pourrait travailler sur les modèles juridiques de gestion de terres communes…)
groupe travail association/transmission : trouver des associé(e)s, partager la travail, transmettre, … (monter une plate forme d’échange de besoins/offre, organiser des cafés installation, …)
groupe solidarité/difficultés : problématique de l’administration, réponses face aux normes, galères financières, … (créer un groupe de soutien juridique, comptable, administratif, …)
groupe coopération (matériel, commercialisation) : revitaliser des CUMA, penser des investissements ensemble, des filières ensemble (débouchés viande, sarrasin, …)
– 15h30 -16h : synthèse des groupes et suites pour l’avenir : qui veut bien se lancer sur quoi.

Vers la construction d’un Commun Agricole sur la plateau

 

téléchargez le programme AGRICULTURE

 

     Requestionner et donner des réponses pour l’accès au foncier, la transmission des fermes, le travail en commun, les filières de production, le revenu des paysan(ne)s et la charge administrative.

    Discussion suivi dans l’après-midi, par des  Ateliers, discussions, échanges d’expériences et préfiguration de groupes de travail sur les questions agricoles sur le plateau de Millevache.

Éclairer un sombre tableau

400 agriculteurs se suicident chaque année, un département de surface agricole disparaît tous les 5 ans, des millions de volailles abattues pour « prévenir » le risque de la grippe aviaire…tous les jours ou presque, de nouveaux éléments viennent s’ajouter au triste constat du monde agricole.

L’agriculture a pourtant la mission primordiale de nourrir les humains en travaillant de concert avec le vivant. Les agriculteurs et agricultrices ont un rôle social et environnemental fondamental.

Plus localement, nous voyons le nombre de paysan(ne)s s’effondrer, les puissantes coopératives n’ayant plus rien de coopératif écraser les paysans dans tous les sens : des intrants à la vente d’animaux à peine élevés, des paysages se ferment faute de pastoralisme ou font l’objet de plus en plus de convoitise des spéculateurs de la sylviculture industrielle juteuse… et les habitants d’un territoire fournissant une herbe de haute qualité achètent de la viande en barquette du supermarché engraissé au bout du monde.

Comment retrouver un sens dans un système qui marche sur la tête ? Par où commencer, à quoi s’attaquer ?

Nous vous proposons de se retrouver le samedi 29 septembre à la Fête de la Montagne Limousine à Lacelle pour tenter de trouver des réponses.

Déroulé de la journée 

  • Tour de table et partage des problématiques de chacun(e)

à partir de 10h, nous vous proposons que chacun(e) exprime un ou deux sujets de travail sur les questions agricoles.  L’idée est de partager ce que l’on attend d’un moment comme celui-ci avec comme objectif de proposer des outils concrets ou des positions pour l’avenir.

  • Travail en petit groupe

Nous avons distingué 4 thèmes qui nous semblent englober les problématiques territoriales et offrant des possibilités d’action pour un avenir agricole de la Montagne limousine. Nous vous proposons d’y travailler en petits groupes en début d’après-midi.

1- Le foncier 

de l’accès à l’information qu’un terrain est en vente, du système de prix, de celui de la SAFER, de la PAC, à la sacro-sainte propriété privée face aux biens communs … la Terre est-elle juste un capital, un outil de travail ? Un espace emprunté à la nature, un organisme vivant ?

Comment se réapproprier le lien à la terre, de quel lien parle-t-on ?

Pouvons-nous trouver des modèles juridiques de gestion de terres communes, créer une dynamique d’achat collectif de foncier agricole pour y installer l’agriculture choisie par les habitant(e)s … ?

 

2- Transmettre sa ferme, s’associer pour partager le travail

le métier d’agriculteur en montagne est au quotidien un métier de solitude. Les modèles modernes sont très individuels. La charge de travail implique souvent un dévouement quasi intégral. Par ailleurs, une génération entière de soixantenaires part sans relève. Les jeunes candidats, s’ils sont « hors cadre » ne peuvent faire face à des rachats aussi élevés en début de carrière…

Comment repenser le travail ? Comment partager le travail ? Comment s’associer, s’entendre, communiquer ?

Trouver les lieux et les outils pour faire se rencontrer les paysan(ne)s, les accompagner dans leur problématiques serait l’objectif de ce groupe de travail.

 

3- L’administration, les normes, le revenu

Nous faisons face à une administration toujours plus complexe (le monde agricole est particulièrement kafkaïen), l’État et la grande distribution nous impose toujours plus de normes, les paysans ont moins de revenus, vivent moins bien, moins longtemps, …

Comment faire face aux normes, comment se réapproprier sa comptabilité, son modèle économique et être maître de son système de production ? Comment aider chaque ferme dans ses particularités et respecter la diversités des situations ?

 

4- Repenser les filières de production et les coopérations (travail, matériel, outils de production, ventes, …)

Quasiment toute la production alimentaire est aspirée par d’énormes structures non transparentes. Impossible de savoir d’où vient un produit, quelle est son histoire, impossible de remettre du vivant dans son assiette puisque l’aliment n’est plus relié. L’exemple de la viande bovine du plateau est caricatural.

Comment recréer des groupes de coopération entre producteurs, entre producteurs et consommateurs, entre producteurs et habitant(e)s d’un espace vécu en commun ? Des CUMA à revitaliser sur le plateau à la constitution d’une filière viande, céréales, … locale.

  • Synthèse des ateliers et suites à donner

En fin de journée, une personne de chaque groupe pourra synthétiser l’atelier auquel il a participé pour le plus grand nombre.

Nous déciderons ainsi des suites à donner à cette impulsion en lien avec les autres lieux de réflexion autour de la Fête de la Montagne : branche forêt, syndicat du plateau, …

http://www.montagnelimousine OU contact@montagnelimousine.net

 

Personnes Exilées

téléchargez le programme Personnes Exilées

10h-11h :  Décryptage de la nouvelle loi asile et immigration 

Adoptée par l’assemblée nationale au mois d’août 2018 cette loi fragilise à nouveau le droit des personnes étrangères. Guillaume Marsallon, délégué régional Cimade Centre-Ouest fera un tour d’horizon des changements qui concernent l’asile, le séjour et l’éloignement. Présentation de 30 min suivie d’un temps de questions / réponses.

11h-12h : Présentation de l’expérience Alternativ’hotel à Clermont-Ferrand.

par Emmanuel BOUHIER – fondateur.
Alternativ’hôtel mets à disposition des appartements pour les familles déboutées du droit d’asile. Les objectifs sont d’améliorer la qualité de vie matérielle des familles et d’assurer un accompagnement social et éducatif des personnes avec un coût bien inférieur par rapport à la solution hôtelière.
Le dispositif est financé par la conseil départemental du Puy-de-Dôme dans le cadre de la politique de la prévention et protection de l’Enfance et du programme départemental d’insertion. La convention prévoit la mise à disposition de 21 logements diffus issus du parc public et privé. Fin 2017, 94 personnes sont hébergées par ce dispositif dont 54 mineurs. Depuis 2013, 22 familles familles hébergées sont sorties du dispositif dont 20 suite à l’obtention d’une carte de séjour.